L’Afrique à La Villette: 3 Questions à Simon Njami [Extrait]

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Alexis Peskine, Persée Vers L’Iris,  2016.

Propos recueillis par Virginie Ehonian pour Africultures  

Afriscope : Pour l’exposition Afriques Capitales, vous avez choisi des artistes africains du continent, comme la photographe éthiopienne Aïda Muluneh, le Congolais Sammy Baloji, l’artiste visuel ivoirien Ouattara Watts. Mais aussi le plasticien français Alexis Peskine, le maroco-britannique Hassan Hajjaj, ou encore les oeuvres d’artistes américains ou caribéens tels que Joseph Kosuth ou Lavar Munroe. Comment s’est opéré le choix des artistes ?
Simon Njami : Le continent africain est au centre de plusieurs langues et de plusieurs histoires. À l’image du Pavillon africain de la Biennale de Venise (2007) qui présentait les oeuvres de Miquel Barceló par exemple, je ne peux pas limiter l’Afrique à un bout de territoire, ce ne serait pas juste, tout comme l’enfermer dans des schémas politiques incertains. Lorsque j’évoque l’Afrique,j’évoque un continent multiple marqué par une large diversité créative et des Histoires. Il m’importe toujours d’insister qu’il n’y a pas « une » mais « des Afriques ».

Guy Tillim, Série Joburg 

 Abdoulaye Konaté, Alep, 2017, Pièce textile produite spécialement pour Afriques Capitales à la Villette. Courtesy of Primo Marella Gallery.

Comment s’articule Afriques Capitales avec l’exposition Vers le Cap de Bonne Espérance qui ouvre à Lille le 6 avril prochain ?
Elles sont en dialogue. L’une est concentrée sur la ville et l’autre sur le voyage avec tous les échos politiques et sociaux actuels. À travers cet aller-retour entre ces villes françaises, j’attache bien évidemment une importance particulière à ce que mes propos fassent réfléchir sur la question de l’autre et du déplacement, à un mois des élections présidentielles.

Comment voyez-vous une sorte d’effervescence parisienne qui met à l’honneur les artistes issus du continent africain ?
D’une certaine manière cela m’amuse. Paris présente un certain engouement qui, je l’espère, bénéficiera aux artistes avant tout. Réponse l’année prochaine, si cela se maintient ou non.

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  Alexis Peskine, Persée Vers L’Iris,  2016. Propos recueillis par Virginie Ehonian pour Africultures   Afriscope : Pour l’exposition Afriques Capitales, vous avez choisi des artistes africains du continent, comme la photographe éthiopienne Aïda Muluneh, le Congolais Sammy Baloji, l’artiste visuel ivoirien Ouattara Watts. Mais aussi le plasticien français Alexis Peskine, le maroco-britannique Hassan Hajjaj, ou encore…

3 réponses à « L’Afrique à La Villette: 3 Questions à Simon Njami [Extrait] »

  1. […] Africas in conversation with the journalist and cultural commentator Virginie Ehonian: https://africanlinks.net/2017/03/14/lafrique-a-la-villette-3-questions-a-simon-njami-extrait/ (See also Virginie Ehonian’s extended interview with Simon Njami for […]

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